Cinq raisons pour lesquelles vous pourriez être en burn-out créatif et ce que vous pouvez faire pour y remédier

Être créateur présente de nombreux avantages : la liberté créative, le lien avec votre communauté et le plaisir de créer quelque chose qui vous appartient vraiment, pour ne citer que quelques exemples. Mais cela s’accompagne également de défis. De la pression mentale et émotionnelle au stress matériel, le burn-out peut s’insinuer et devenir un cycle : l’épuisement génère du stress à l’idée de ne pas créer, ce qui conduit à davantage d’épuisement.

Ça vous rappelle quelque chose ? Vous n’êtes pas seul(e). Voici cinq coupables courants à l’origine du burn-out chez les créateurs, ainsi que des idées pour les surmonter ou les éviter.

Scénario 1 : la pression pour produire

Vous avez parfois l’impression que votre audience (et les plateformes sociales) attend constamment plus de contenu de votre part. La peur que l’on vous oublie – ou que l’on vous pénalise – si vous ne publiez pas assez souvent est réelle. Pour faire redescendre la pression, essayez de… 

• Produire votre contenu en bloc : créez du contenu en bloc lorsque l’inspiration est là et programmez vos publications à l’avance pour ne pas travailler dans l’urgence.

• Prendre des pauses planifiées : octroyez-vous des congés et faites savoir à votre audience quand vous serez hors ligne et quand vous reviendrez. Bonus : la plupart des personnes non seulement vous respecteront, mais aussi apprécieront votre authenticité et votre transparence.

• Privilégier la qualité à la quantité : un planning régulier est certes une bonne chose, mais le meilleur planning reste celui qui est tenable pour vous. Portez votre attention sur les publications dont vous savez qu’elles toucheront votre audience, plutôt que de produire du contenu juste pour générer du contenu.

Scénario 2 : perfectionnisme et comparaison

Il est facile de se comparer à d’autres créateurs qui semblent travailler mieux, plus rapidement et plus facilement. (Spoiler Alert : ils sont probablement tout aussi stressés que vous.) Et avec un retour constant, directement dans les commentaires, cela peut devenir insoutenable. Pour éviter que vous ne critiquiez à tort et à travers, essayez de… 

• Considérer qu’il vaut mieux quelque chose de fait que quelque chose de parfait : parfois, il vaut mieux publier dès maintenant une version « correcte » plutôt que de s’accrocher (indéfiniment) à la perfection.

• Limiter le défilement : désabonnez-vous ou masquez les créateurs qui vous inspirent de la négativité et vous poussent à la comparaison.

• Célébrer vos victoires : conservez dans un dossier les commentaires et messages positifs, ainsi que les étapes importantes, pour y revenir et vous rappeler vos progrès.

Scénario 3 : des frontières floues entre vie professionnelle et vie privée

Lorsque vous êtes votre propre patron (ainsi que votre directeur créatif et votre équipe d'assistance), chaque heure peut vous apparaître comme une heure de travail. Et lorsque tout semble constituer une opportunité de contenu potentielle, la frontière entre vie publique et vie personnelle peut devenir floue. Pour créer une certaine séparation entre le travail et le temps libre, essayez de…

• Définir des heures de travail : établissez un horaire et séparez vos heures de travail des heures de repos.

• Séparer le temps consacré au contenu créatif du temps consacré à l’administratif : ne mélangez pas la création avec l’édition, les e-mails ou les statistiques. Bloquez du temps pour les différents types de tâches afin de rester concentré(e) et de ne pas vous laisser submerger.

Scénario 4 : fatigue créative

Le fait d’être toujours « branché » peut laisser peu d’espace pour se ressourcer. Pour donner à votre cerveau le temps de se reposer et de trouver l’inspiration, essayez de…

• Vous comporter comme un consommateur éveillé : cherchez l’inspiration au-delà des réseaux sociaux. Lisez un livre, savourez une œuvre d’art, écoutez de la musique et rechargez votre énergie créative.

• Vous trouver des passe-temps hors ligne : rechargez vos batteries avec des activités qui n’ont rien à voir avec votre contenu. Ne les documentez pas ; gardez du temps rien que pour vous.

Scénario 5 : le stress lié aux résultats

Qu’il s’agisse d’une baisse du nombre de mentions J’aime ou du nombre de vues, les changements de performance peuvent sembler personnels, même lorsqu’ils sont hors de votre contrôle. Les résultats peuvent varier pour diverses raisons : par exemple, si une publication n’a pas eu le succès escompté, si l’algorithme a été modifié ou si les indicateurs ont été mesurés différemment. Pour ne pas vous sentir impuissant(e) lorsque les résultats baissent, essayez de…

• Séparer votre amour-propre des statistiques : beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais rappelez-vous avec bienveillance que vous et vos chiffres n’êtes pas la même chose.

• Diversifier vos plateformes : en développant des audiences sur différentes plateformes, vous n’êtes jamais redevable à une application ou à un algorithme spécifique. Réfléchissez stratégiquement à celles qu’il est judicieux de développer pour votre contenu et votre audience (et à celles sur lesquelles votre contenu existant peut avoir encore plus d’impact).

• Cibler les fans plutôt que les abonné(e)s : impliquez-vous pleinement auprès de votre communauté et efforcez-vous de créer des liens solides. Recherchez des histoires positives, par exemple des commentaires et des messages, qui vont au-delà des chiffres. 

Ressources pour vous aider à vous sentir mieux

Des outils pour vous aider à planifier ou à réutiliser votre contenu et simplifier la création, jusqu’aux informations sur les tendances susceptibles de vous inspirer pour votre prochain mois de publications, assurez-vous d’explorer les différentes façons de faciliter la création de contenu, afin de retrouver le plaisir de créer.